sexta-feira, junho 18, 2010

Lettres à Theo, de Vincent van Gogh



Gostei muito de ler as cartas de van Gogh ao irmão. Tocante, a escrita de van Gogh é apaixonada e intensa como os seus quadros (segundo Émile Bernard, “There, pulsating with life, one would find the whole of him.”), e é muito interessante seguir a evolução da sua vocação - de pregador protestante a pintor - e a génese de alguns dos seus quadros.

"...le monde ne m'importe guère, si ce n'est que j'ai une dette envers lui, et aussi l'obligation, parce que j'y ai déambulé pendant trente années, de lui laisser par gratitude quelques souvenirs sous la forme de dessins ou de tableaux qui n'ont pas été entrepris pour plaire à l'une ou l'autre tendance, mais pour exprimer un sentiment humain sincère."

Vincent viveu a sua curta vida de forma algo desastrada, mas sempre convicta, apaixonada e sincera, lutando com dificuldades financeiras (como é tristemente ir´nico ler: "C'est une perspective assez triste de devoir se dire, que jamais peut-être la peinture que je fais aura une valeur quelconque. Si cela valait ce que cela coûte, je pourrais me dire: je ne me suis jamais occupé de l'argent."!). Theo foi sempre o seu suporte inestimável, não só financeiro como afectivo. "Quand existe l'amitié véritable entre deux êtres, ceux-ci ne se fâchent pas facilement l'un contre l'autre, même lorsqu'ils en arrivent à se brouiller. Même si l'on se fâche, on ne tarde pas à se réconcilier."

"Ouf - le faucheur est terminé [...] - c'est une image de la mort tel que nous en parle le grand livre de la nature - mais ce que j'ai cherché c'est le «presqu'en souriant». C'est tout jaune, sauf une ligne de collines violettes, d'un jaune pâle et blond."

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